Et cet échec est aussi le nôtre, collectivement. Comme l'ensemble de nos concitoyens, nous n'avons pas été assez prudents dans nos comportements du quotidien, dans nos familles, auprès de nos amis, dans le travail et notre vie sociale, qui avaient repris car nous pensions pouvoir vivre avec le virus, à ses côtés. Nous savons aussi que nous pouvons mourir avec lui.
Ainsi en arrivons-nous à une mesure qui est la seule qui puisse casser les chaînes de contamination, celle du confinement, décidé par le Président de la République à compter de ce soir et qui courra jusqu'au 1er décembre.
Le confinement sera généralisé, et non territorialisé, mais ne sera pas de même intensité que celui du printemps dernier. La vie économique et la vie scolaire doivent continuer, nous en comprenons les raisons. Mais avec un virus qui semble de plus forte intensité et un confinement moins contraignant, le délai pour casser les chaînes de contamination sera cette fois plus long. Il faut, monsieur le Premier ministre, mesdames et messieurs les membres du Gouvernement, que vous disiez aux Français que le confinement se prolongera immanquablement au-delà du 1er décembre. Ils ont besoin de transparence et de clarté