pour retrouver la confiance qui, jusqu'à présent, a fait défaut, et pour avoir l'espoir que nous sommes effectivement en capacité de vaincre ce virus.
Plusieurs questions se posent au sujet des mesures qui viennent d'être annoncées, et dont nous attendions qu'elles soient mieux détaillées par le Premier ministre.
Tout d'abord, si nous comprenons le souci d'humanité qui justifie le maintien de l'ouverture des EHPAD, n'aurait-il pas été plus prudent de n'appliquer cette mesure que dans quinze jours ou dans trois semaines, afin de permettre au personnel soignant – pour lequel nous avons une pensée – de s'organiser différemment ? En effet, le risque de contamination dans les EHPAD est extrême.
Par ailleurs, on nous dit qu'un nouveau protocole est prévu pour l'école et que le port du masque sera obligatoire à partir de 6 ans. Mais qu'en est-il de la problématique de la prise des repas en commun à la pause méridienne, qui pose un risque majeur de contamination ? On a entendu qu'il valait mieux qu'un enfant contracte le covid-19 plutôt que de ne pas aller à l'école ; c'est une évidence pour son développement intellectuel, mais il peut rapporter la maladie chez lui.
Le groupe UDI et indépendants a adopté une attitude responsable en pointant certaines faiblesses et en formulant des propositions, et la majorité d'entre nous votera la déclaration du Premier ministre. Certains, dont je suis, feront le choix de l'abstention, une abstention inquiète de ce que l'avenir nous réserve.