Nous voilà donc embarqués dans un long tunnel, sans contrôle parlementaire pendant quasiment six mois. Et vous trouvez cela normal ! En commission mixte paritaire, les représentants de la majorité nous ont dit, assez benoîtement : « Nous faisons confiance au Gouvernement. » Très bien. Je n'ai pas de défiance à l'égard du Gouvernement ; je ne traite pas les uns ou les autres de dictateurs en puissance ; je ne suis pas complotiste. Néanmoins, je pense qu'une confiance généreuse n'exclut jamais, bien au contraire, le contrôle.