Madame la ministre déléguée, nous vous avons proposé en première lecture – et nous avons d'ailleurs déposé un amendement en ce sens – une solution équilibrée qui préserve la concertation, y compris dans un délai réduit, les organismes à consulter étant capables de s'adapter. Nous avons nous-même démontré ici que nous étions capables de travailler dans l'urgence, que ce soit au mois de mars ou au cours de ces derniers jours, y compris lorsque nos contradictions sont fortes.
La crise qui s'installe dans notre quotidien doit nous inciter à normaliser nos modes de travail. Il n'est pas pensable de se passer de l'avis des experts, qui éclairent les décisions du Gouvernement et les débats des représentants de la nation, surtout lorsqu'il s'agit de décisions aussi importantes, dans le domaine social ou économique, en matière de transport, de libertés publiques ou d'environnement.
Puisque vous n'acceptez aucune solution d'équilibre, le plus simple et d'en rester au droit commun. Il ne convient pas de supprimer ce moment de publicité démocratique essentiel.