Alors oui, désormais, la France et l'Europe devront construire une nouvelle relation avec les États-Unis et leur nouvelle équipe dirigeante, mais il faut le faire sans illusions, car la politique étrangère américaine restera marquée par une certaine forme de continuité : les États-Unis défendront toujours, d'abord et avant tout, les intérêts des États-Unis. Leur priorité risque de ne pas être le partenariat avec l'Europe, mais leur relation avec la Chine, nouvelle puissance antagoniste des États-Unis.
Dans ce contexte, pouvez-vous nous dire sur quelles nouvelles bases plus réalistes, sans illusions excessives, vont se fonder la politique étrangère de la France et la nouvelle relation à construire avec les États-Unis, afin de passer des souhaits et des rêves aux actes et aux résultats ?