Je vais faire un petit effort méthodologique pour répondre sur l'amendement et sur la quarantaine de sous-amendements.
Je suis favorable à l'amendement no 3369 , car il faut être conscient que l'on ne peut développer la transition énergétique que de deux manières : soit en augmentant continûment l'enveloppe, autrement dit les taxes sur le pétrole, sur l'essence, etc. et la contribution carbone, soit en considérant que l'argent que nous y consacrons est suffisant, auquel cas il faut éviter que le passé mange l'avenir. Si vous avez un boulet au pied qui coûte des dizaines de milliards d'euros mais que vous ne voulez rien faire du tout, vous n'aurez que des queues de cerises pour financer les révolutions de demain. Comme, en matière d'emploi et d'industrie, l'avenir sera plutôt à l'hydrogène qu'au panneau photovoltaïque, il convient de regarder résolument ce sujet, mais de le faire intelligemment.
Comme je l'ai dit en commission, ce qui est gênant dans cette affaire, c'est qu'on nous propose au dernier moment dans l'hémicycle, sans la moindre étude d'impact, quelque chose qui aura un impact financier énorme. Ici, on désigne 850 contrats. L'amendement prévoit une certaine souplesse.
Madame le ministre, vous n'êtes pas très cohérente : vous nous avez ressorti sur le photovoltaïque l'inverse des arguments avancés sur l'éolien. Lorsqu'il s'agissait d'arrêter les dispositifs en faveur de l'éolien, vous nous répondiez que ce n'était pas possible. Aujourd'hui, vous dites que c'est possible pour l'énergie solaire.