Cet article prévoit une vérification des connaissances de la langue française des ressortissants étrangers pour l'exercice d'une activité de sécurité.
Comment va-t-on l'assurer ? Par quels moyens les ressortissants étrangers pourront-ils justifier de cette connaissance suffisante de la langue française ? Quels seront les critères d'évaluation ? Les employeurs l'assureront-ils eux-mêmes ?
Dans ce dernier cas, ils peuvent déjà le faire. On peut du reste supposer qu'un employeur n'engagerait pas une personne incapable de comprendre le français, de s'expliquer, et donc de faire son travail. Il me paraît bizarre d'inscrire cette vérification dans la loi. Si je me mets à la place d'un employeur, je ne me vois pas engager quelqu'un qui ne parle pas français. Ce n'est pas possible.