Madame la rapporteure, les spécifications que nous avons apportées au moratoire proposé excluent précisément les utilisations que vous avez mentionnées, à savoir les sas PARAFE – passage automatisé rapide aux frontières extérieures – et l'expérimentation de l'application Alicem. Il s'agit d'interdire l'identification des personnes dans l'espace public sans leur consentement, c'est-à-dire à leur insu. Le moratoire ne s'appliquerait pas quand une solution alternative est proposée aux personnes, comme c'est le cas dans les deux exemples mentionnés. Il n'a donc pas du tout la portée que vous lui attribuez.