Tout mon engagement d'élu local, avant je ne sois député, m'a conduit à être du côté des policiers, et je n'ai d'ailleurs cessé d'en réclamer toujours davantage pour ma ville. C'est dire à quel point je comptais sur eux et je les aimais.
Mais la question n'est pas de savoir si nous aimons ou pas les policiers ou si nous sommes ou pas de leur côté : nous sommes du côté de la République. Nous faisons face à une invasion des images et à une multiplication des campagnes menées à travers les images, qui visent les policiers mais aussi d'autres corps de métier. Pensons aux enseignants qui sont filmés à leur insu pendant qu'ils font cours ! Les élus n'échappent pas à ces pratiques : des personnes venues dans mon bureau ont diffusé sur les réseaux sociaux des vidéos de notre entretien filmées à mon issu. Ce phénomène envahit tout le corps social.
Ce qui importe pour l'État républicain, c'est le droit et le droit, c'est la justice qui le dit et non pas le tribunal médiatique. Il n'y a qu'un tribunal dans notre pays, c'est le tribunal du droit républicain au sein duquel délibèrent les juges.