Il s'agit donc incontestablement d'un travail de longue haleine. On le voit bien actuellement à Bonn avec la COP23 : si le format a ses limites, il garantit à tout le moins la discussion et le dialogue. Une COP de la finance permettrait en effet de donner la parole à l'ensemble des acteurs : organisations non gouvernementales, experts, représentants du secteur de la finance et syndicats.
En outre, je rappelle que la résolution européenne adoptée par l'Assemblée nationale le 2 février 2017 avait reçu l'aval de l'actuel rapporteur général, Joël Giraud, et qu'elle avait été accueillie favorablement par le président de la commission des finances de l'époque, Gilles Carrez.
Enfin, l'idée de réunir une COP de la finance mondiale sous l'égide de l'ONU était également, comme cela vient d'être rappelé, une des propositions fortes de l'avis du CESE sur le sujet, que notre collègue Jean-Paul Dufrègne a mentionné. C'est la raison pour laquelle nous maintenons cet amendement.