Notre groupe, lui, est favorable à la suppression de la CES, mais cette mesure pose la question du sort global réservé aux fonctionnaires, qui sont traités, comme les retraités, comme des variables d'ajustement budgétaire.
Le candidat Macron avait promis un gain de pouvoir d'achat pour l'ensemble des salariés : promesse reniée, puisque les fonctionnaires ne bénéficieront que d'une mesure de compensation sans gain de pouvoir d'achat, le point d'indice étant gelé et le plan d'avancement des carrières en suspens ; ajoutons à cela les 120 000 suppressions de poste annoncées sur l'ensemble du quinquennat et, pour que le panorama soit complet, l'article 48, qui prévoit la restauration d'un jour de carence.
En clair, les fonctionnaires paient lourdement les choix économiques et budgétaires de l'exécutif.