Il a été dit que la conservation des véhicules saisis coûtait particulièrement cher. C'est pourquoi nous proposons que le procureur puisse demander que la chose ayant servi à commettre le délit soit détruite aux frais de l'auteur du délit ou bien qu'il s'en dessaisisse au profit d'un tiers – que ce soit une association, une collectivité ou un professionnel agréé.
On peut ainsi imaginer que soit demandée la destruction d'une arme prohibée, la remise à un zoo ou à la SPA – Société protectrice des animaux – d'un animal importé ou détenu illégalement, ou encore la destruction ou la remise à une association d'aéromodélisme d'un drone irrégulièrement utilisé.