Je serai brève également. Monsieur le ministre, ne croyez pas que je me livre à une attaque en règle du système judiciaire : ce n'est absolument pas mon propos, bien au contraire. Je suis la première à défendre le tribunal de grande instance de Béziers, son parquet, le centre pénitentiaire du Gasquinoy et tout son personnel – ils font tous un travail remarquable. Je me permets seulement de souligner qu'il s'agit d'une question de personnes, certains s'avérant plus intéressés que d'autres par le TIG, et donc plus investis dans ce domaine. Vous pouvez résoudre ce problème à l'aide d'une circulaire. Sans porter de jugement de valeur sur quiconque, je veux seulement appeler votre attention sur les conséquences de l'incitation à prononcer des peines de TIG, car d'une personne à l'autre la peine sera doublée.