En somme, ils voient dans ce délai une opportunité.
La nouvelle rédaction de l'article 131-22 du code pénal permettra évidemment de dispenser des soins nécessaires, à la demande soit de l'intéressé soit du SPIP. C'est pourquoi la situation sera clarifiée par voie réglementaire. Il n'y a aucun doute là-dessus : nous ne voulons pas baisser la garde ni renoncer à traiter ceux qui en auraient besoin, par exemple des toxicomanes. Mais de grâce, évitons que tout le système ne soit embolisé. Êtes-vous conscients de ce que représentent quatre mois, sur les quatorze qui séparent le prononcé de la peine de son exécution, sachant que dans bien des cas, la visite médicale ne se justifie pas ? La rédaction de l'article 2, conforme au droit commun, me semble offrir toute la souplesse nécessaire.