Je vous remercie, madame la présidente, de m'écouter toujours avec la même patience.
Dans votre département de l'Isère, monsieur le ministre, vous êtes assis sur un véritable baril de poudre, qui va vous exploser à la figure – je vous le dis franchement et en toute décontraction. Depuis qu'on s'est organisé autour de Grenoble, avez-vous affirmé tout à l'heure, tout va mieux, malgré quelques petits problèmes. Or je me suis un peu renseigné, figurez-vous !
Pour ma part, je n'en dirai pas plus, l'article 7 ayant été supprimé. En revanche, d'autres parlent beaucoup, notamment certains de vos proches : « On voit que le coronavirus revient à la hausse, alors que les lits sont toujours fermés » ; « Des patients testés positifs au covid côtoient même des patients négatifs » ; « Le mal est très profond » ; « La crise du covid est un accélérateur des problèmes qui existaient déjà dans les hôpitaux publics » ; « On a toujours été en sous-effectif »…
Dès lors que nous avons décapité votre canard en supprimant l'article 7, monsieur le ministre, je propose que nous écrivions une vraie loi relative à la santé en France. Le secteur est en train de mourir, car nous avons mis nos pas dans ceux des auteurs de la réforme territoriale qui a consisté à créer des intercommunalités XXL et des régions plus vastes encore. Nous en voyons désormais les résultats : pas un euro n'a été économisé et le territoire est dévasté !