L'article 7 bis prévoit que l'instauration du service d'accès aux soins s'accompagnera de la création d'un numéro unique dédié à la santé, le 113. Or, avant d'être inscrite dans un texte de loi, celle-ci devrait être débattue dans un cadre beaucoup plus large ; elle devrait faire l'objet d'une concertation avec toutes les parties intéressées. En effet, elle ne fait pas l'unanimité au sein des services de secours et d'urgence.
La création du 113 irait à l'encontre de la volonté de faire du 112, numéro d'urgence européen, le numéro unique pour tous les appels de cette nature, qu'ils relèvent du SAMU – service d'aide médicale urgente – , de la police, de la gendarmerie ou des sapeurs-pompiers.
En laissant subsister deux numéros, l'un dédié aux secours et à la sécurité – le 112 – , l'autre dédié à la santé – le 113 – , vous maintiendriez l'organisation inefficace et insuffisamment coordonnée qui résulte de la coexistence du 18 et du 15 ; vous renonceriez à une importante mesure de simplification et de modernisation de l'action publique.
Au vu de ces nombreuses interrogations, nous demandons à notre tour la suppression de l'article 7 bis, ajouté en commission.