La détermination du Président de la République à ce que la France soit active dans l'obtention d'un cessez-le-feu patrimonial répond aussi à une exigence de civilisation. Notre groupe souscrit bien évidemment à l'ambition humanitaire résolue à l'égard de l'Arménie qui est inscrite dans cette proposition de résolution. L'engagement du Gouvernement de poursuivre son effort dans la durée va d'ailleurs en ce sens.
Reste la question de la reconnaissance du Haut-Karabakh. Je mesure la dimension symbolique que cette initiative parlementaire, en dépit d'effets non contraignants, pourrait avoir au-delà de notre hémicycle. Je n'ignore pas non plus l'existence d'autres conflits dans le monde qui pourraient faire l'objet de la même attention, ni le fait que d'autres régions pourraient attendre le même type de reconnaissance de notre part.