Je voudrais rebondir sur les propos de notre collègue Bazin, qui faisaient suite à ceux de notre collègue Balanant. Je rappelle tout d'abord qu'aujourd'hui, les concubins ne peuvent pas adopter. En tout état de cause, en cas de séparation, soit les deux concubins s'entendent, et alors il n'y a pas de problème, soit ils ne s'entendent pas, auquel cas il peuvent aller devant le juge.
Sauf que, dans le premier cas, si tout se passe bien en apparence, la réalité peut être différente. En effet, il arrive que l'un des deux membres du couple, en position de supériorité, exerce des pressions pour que le second se taise et ne demande pas à passer devant le juge et lui impose les conditions de la séparation. En l'occurrence, ce sont souvent les femmes qui sont victimes de ces pressions.