Monsieur le secrétaire d'État, vous venez de réinventer le fusil à tirer dans les coins. Cette proposition de loi est défendue avec beaucoup d'honnêteté et de probité intellectuelles par notre rapporteure, que je salue, mais l'objectif du texte n'est pas de procéder à une réforme générale de l'adoption en France. Si c'était le cas – et le problème est que c'en est objectivement le résultat – , l'appareil serait tout autre : nous aurions une consultation du Conseil d'État, des consultations obligatoires du Centre national de la protection de l'enfance, le CNPE, et d'autres.