Monsieur Breton, je comprends votre préoccupation. Mais enfermer cette période de mise en relation dans un délai strict ne permettrait pas de prendre en considération la diversité des situations auxquelles nous sommes confrontés : tous les enfants ne réagissent pas de la même manière et pour certains, notamment les enfants à besoins spécifiques, un temps de mise en relation plus long peut être nécessaire. Le système actuel repose sur les professionnels, habitués à définir les modalités de l'apparentement en fonction des besoins et des particularités de chaque enfant. Faisons-leur confiance. Cela nous semble, du point de vue l'intérêt de l'enfant, la meilleure chose à faire.
Je vous propose donc de retirer votre amendement ; sinon, l'avis sera défavorable.