Je vous remercie pour votre réponse, monsieur le ministre délégué, mais je note qu'il est paradoxal que Sanofi se coupe d'une partie de sa production – en faisant produire par d'autres les principes actifs – au moment même où le groupe passe du cinquième au septième rang des entreprises pharmaceutiques. Vous comprenez bien l'inquiétude que cela peut susciter ! Sanofi a certes pris l'engagement de rester à hauteur de 30 % dans le capital de la nouvelle société, mais pour une durée limitée – cinq ans je crois. La crainte c'est que l'introduction en bourse du groupe autonome ne soit l'occasion de l'habituel jeu de Monopoly des fonds de pension et des fonds de développement. Le projet de Sanofi n'offre donc aucune garantie pour l'avenir. La participation de la BPI au capital en serait une mais vous n'avez pas répondu sur ce point.