Si nous voulons débattre, nous devons au moins nous entendre sur ce qui va se passer. On peut être d'accord ou pas d'accord, mais on ne peut pas balayer d'un revers de main le problème de souveraineté. Je veux bien entendre que, comme le dit M. le ministre, le jugement sera rendu au nom du peuple français, puisque c'est le tribunal judiciaire de Paris qui est compétent. C'est vrai. Mais la justice se limite-t-elle au jugement ? Non, je ne le crois pas.