Madame Lorho, monsieur Bernalicis, les compétences respectives du parquet européen et des juridictions nationales sont parfaitement bien articulées dans le règlement relatif à la création du parquet européen. Les craintes qui portent sur l'efficacité et l'indépendance de cette institution sont infondées ; elles relèvent en réalité d'un procès d'intention. L'avis est défavorable.
J'ajoute, naïvement sans doute, que je ne regrette pas d'être ici ce soir. D'une part, il s'agit d'un texte très important. D'autre part, je découvre la politique, certes parfois avec les yeux de Candide qui circulerait au Conseil d'État.