L'idée était d'agir pour éviter la récidive : peut-être pourrez-vous proposer une autre solution pour y parvenir ?
Dans cet hémicycle, nous avons travaillé sur bien des lois visant à éviter la récidive des petits délinquants. Et nous ne ferions rien pour éviter celle des gros délinquants environnementaux ?
J'entends bien la réponse de la rapporteure : une multinationale, par définition, est susceptible d'agir un peu partout dans le monde. Et elle exerce de nombreux métiers différents. Mais si elle est coupable d'un crime environnemental – par exemple si elle pompe du pétrole en se fichant des dégâts causés autour du puits – et commet le même crime – ou un crime de même nature – à un autre endroit, il me semble que nous pouvons considérer qu'il s'agit de récidive, et qu'elle ne doit plus pouvoir négocier une convention. Ne pourriez-vous pas proposer un sous-amendement allant dans ce sens ?