En fait, même si leur dénomination a un sens sur le plan judiciaire, ces centres ne sont pas fermés. Or pour avoir eu à en installer un dans ma ville, je peux vous dire que l'appellation présente un inconvénient : la grande majorité de nos concitoyens les perçoivent comme des prisons, tout en constatant qu'ils sont ouverts, notamment aux réseaux associatifs.
L'objectif de ces centres est précisément d'ouvrir l'esprit de ces jeunes grâce à l'éducation et non pas de les maintenir enfermés. Il y a donc quelque chose qui ne va pas dans la juxtaposition des termes « éducatifs » et « fermés ».
Comme nous l'avions fait à l'époque, je propose de les appeler « centres éducatifs sous contrôle judiciaire ». Ce n'est peut-être pas encore satisfaisant, mais en tout cas, il faut modifier leur nom actuel qui ne correspond pas à la fonction qu'ils exercent.