Je ne ferai pas un décompte et je ne suis pas sûr que nous ayons passé cinq ou six heures à discuter de cette question. Peu importe : même s'il fallait en parler pendant huit heures ou même cinquante heures, monsieur le ministre, cela ne changerait absolument rien. Nous avons le droit d'en débattre autant de temps que nécessaire et que nous le souhaitons. Je tiens d'ailleurs à vous signifier que, quand nous évoquons des éléments nouveaux qui n'ont rien à voir avec l'âge des mineurs, vous restez parfois muet. Il n'y a donc pas de règle en la matière. Celle selon laquelle, « puisque nous en avons parlé, je ne vous dis plus rien » et celle selon laquelle, « puisque nous n'en avons pas parlé, je vais m'exprimer » ne valent pas… Nous aussi, nous faisons comme nous voulons.