pour son exigence, sa compétence, sa parfaite indépendance et sa hauteur de vue. La commission lui rendra d'ailleurs hommage demain matin.
Jusque sur son lit d'hôpital, elle aura exercé ses responsabilités et elle se sera battue pour remettre un remarquable rapport parlementaire, en décembre dernier, sur les dimensions européennes et internationales de la crise. Face à une pandémie mondiale, elle avait compris la nécessité absolue d'une réponse internationale coordonnée en matière sanitaire. Elle avait regretté, tout comme nous, la réaction trop tardive de l'Union européenne, qui doit se doter enfin d'une véritable autonomie stratégique.
Elle déplorait la faiblesse du multilatéralisme et le manque de coopération internationale illustrés par l'absence de transparence de la Chine, au moment de l'apparition du virus. Elle s'inquiétait également des risques pour l'Afrique, qui se sont hélas confirmés, avec l'identification du variant sud-africain du virus, particulièrement virulent.
Monsieur le Premier ministre, dans un contexte géopolitique aussi instable, que comptez-vous faire pour appliquer les recommandations du rapport de Marielle de Sarnez, afin d'amplifier la réaction internationale dans la lutte contre la covid-19 ? Les appliquer serait la plus belle façon de lui rendre hommage.