En effet, si l'intention est louable, l'effet de ces amendements serait contreproductif.
Notre objectif est de responsabiliser les nouveaux propriétaires d'animaux de compagnie. Or leur dire qu'ils peuvent ramener l'animal s'ils ne sont pas contents de leur achat reviendrait, si vous suivez ma pensée, à les inciter à en acquérir un, car, quoi qu'il arrive, ils seront satisfaits ou remboursés. J'estime qu'inciter les acheteurs à prendre un animal au motif qu'ils pourront toujours le ramener s'il les embête pourrait conduire à des abus.
J'ajoute que quelqu'un qui se rendrait compte qu'un animal acquis dans une animalerie ne lui convient finalement pas a toujours la possibilité de le confier à un refuge. Établir une option de retour en animalerie me paraîtrait ainsi revenir à dédouaner l'acquéreur de sa responsabilité.
Je le répète, l'intention est ici tout à fait louable et j'adhère à l'objectif poursuivi, mais ces amendements engendreraient une dérive qui me paraît trop dangereuse pour que je leur donne un avis favorable.