Nous avons voté, à l'article 1er, l'instauration d'un certificat de connaissance accompagnant l'acquisition d'un animal. Or si nous adoptions ces amendements, nous continuerions de considérer l'animal comme un objet qui, s'il devient trop encombrant, cesse de répondre aux désirs des uns et des autres ou ne s'adapte pas comme on le souhaiterait, peut tout simplement être rendu. Ce serait contraire à l'objectif du certificat de connaissance et à la démarche de responsabilité que nous devons avoir.
Je le répète, cette proposition de loi vise à affirmer très clairement que l'on n'acquiert pas un animal comme on achète n'importe quel vulgaire objet et qu'il convient de réfléchir à l'acte d'achat ou d'adoption. S'entendre dire, lors de l'achat, que si on souhaite rendre l'animal parce qu'il ne vous plaît pas, ce n'est pas grave, et pouvoir ainsi s'en débarrasser pendant quatorze jours, cela me paraît complètement antinomique avec ce que nous essayons d'accomplir en affirmant des principes et en responsabilisant l'acquéreur. C'est pourquoi je suis très défavorable à ces amendements.