Il a pour but de lutter contre le trafic d'animaux et de briser la chaîne d'approvisionnement des animaleries, laquelle a parfois son origine dans des véritables fermes-usines. Dans ces élevages intensifs, les animaux sont souvent malades, non socialisés, voire traumatisés. Implantés principalement en Europe de l'Est, ces établissements contribuent, sans que les acheteurs s'en doutent, à la diffusion de maladies.
L'amendement vise également à interdire la vente d'animaux lors de manifestations, foires et marchés, où, comme chacun l'a constaté, les animaux sont maltraités. Ces manifestations favorisent en outre des achats d'impulsion, qui déboucheront souvent sur un abandon.
Nous proposons enfin d'interdire la vente d'animaux par des petites annonces publiées sur des sites généralistes et des plateformes de vente en ligne, qui ne créent aucune obligation aux vendeurs, alors que celles auxquelles sont soumis les professionnels peuvent donner lieu à un contrôle.