Intervention de Éric Diard

Séance en hémicycle du mercredi 27 janvier 2021 à 15h00
Lutte contre la maltraitance animale — Après l'article 4 ter

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Diard :

Monsieur le ministre, on parle d'achats d'impulsion ou impulsifs et non d'achats compulsifs, comme vous avez pu le dire. L'achat compulsif est le fait d'une personne qui a une frénésie d'achats pendant les soldes : ce n'est pas ce dont on parle.

Cela ne vous choque-t-il pas que des animaux soient vendus dans une jardinerie ? Vous parlez aussi d'animaleries, je l'entends. Mais je suis choqué que l'on vende des animaux dans une jardinerie, où l'on vend du matériel et des articles pour faire son jardin : quel est le rapport entre l'animal et la jardinerie ? Vous comprenez la distinction entre une animalerie et une jardinerie.

J'ai entendu évoquer les conditions de transport de ces animaux et les abus survenus dans certaines animaleries et jardineries, dont j'avais d'ailleurs connaissance. L'argument que vous opposez est financier : l'argument constitutionnel ne tient pas. M. le rapporteur généra l'a souligné, les jardineries et les animaleries ne gagnent pas d'argent avec la vente des animaux. S'ils cessent de les vendre, ils ne vont pas fermer ! N'agitez pas le spectre de l'inconstitutionnalité, qui n'existe pas, ni le spectre économique, qui n'existe pas non plus. Je suis prêt à retirer mon amendement, parce qu'il faut peut-être prévoir un délai jusqu'à 2024. Mais vos arguments ne tiennent pas : une jardinerie ne doit pas vendre des animaux.

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