Je salue cette avancée importante. Pendant des années, la confiance a été rompue. Les élus, en restant dans l'entre-soi, même s'ils n'en sont pas seuls responsables, ont pu laisser penser qu'eux seuls pouvaient assurer cette gestion, alors même que les usagers doivent avoir voix au chapitre.
Cette avancée, qui survient d'ailleurs après de longues négociations, rencontres et échanges avec les nombreuses associations d'usagers, permettra une cogestion avec les élus en responsabilité. Dans les champs délibératifs et consultatifs, non seulement les usagers, mais aussi les chambres consulaires – chambre des métiers et de l'artisanat, chambre de commerce et d'industrie, chambre d'agriculture – seront représentés. Une telle cogestion est de nature à redonner confiance à l'ensemble de la population guadeloupéenne dans la gestion de l'eau.