Je remercie le rapporteur et la ministre, dont je connais l'engagement ancien sur ces questions – je tiens à le souligner. Il faut savoir que 20 % des femmes ont dû faire face à un harcèlement sexuel au cours de leur vie professionnelle : trois victimes sur dix n'en ont parlé à personne et dans 69 % des cas la situation n'a pas été portée à la connaissance de la direction de l'entreprise dans laquelle ces personnes travaillaient. Or le droit d'alerte est efficace dans 41 % des cas, notamment en permettant de saisir les prud'hommes en référé.
Certes, il aurait été préférable que tous nos amendements aient été examinés avec la même attention. Toutefois, soyons modestes : nous demandons juste le maintien du droit existant.