Je suis convaincu de l'importance du volet éducatif dans les questions qui nous réunissent depuis maintenant plusieurs jours. Néanmoins, j'aurai la même position que le rapporteur général sur les amendements nos 227 et 226 : ce n'est pas à la loi de définir le contenu des manuels scolaires. Conformément à l'article L. 312-19 du code de l'éducation, la loi fixe un cadre, le détail des programmes étant précisé par le pouvoir réglementaire, à la suite de discussions avec l'éducation nationale. Reste que je suis très favorable à sensibiliser les enfants aux questions d'éthique animale, comme je le suis pour l'alimentation et la nutrition, sujets sur lesquels je travaille beaucoup avec Jean-Michel Blanquer.
Concernant l'amendement n° 224 et à la différence du rapporteur général, mon avis sera également défavorable. C'est un vrai sujet, et la jeune génération se montre en effet très concernée et demandeuse. En revanche, les textes législatifs qui encadrent le SNU ont défini des grands principes : préciser les points devant être spécifiquement abordés dans le cadre du SNU ne me semble pas relever de la loi. Cette question pourra être travaillée avec le Gouvernement, sans qu'il soit nécessaire de la traiter au niveau législatif.