Ce débat est intéressant, même s'il déborde probablement de l'objet premier de la proposition de loi. C'est sans doute dû à la construction hétéroclite de cette dernière, qui compile, parfois en les plagiant, les projets des uns et des autres. Sa colonne vertébrale est donc mal comprise, ce qui permet à certains de défendre, ce que je respecte, leurs idées de ce qui doit être ou non enseigné à l'école. J'observe que dans le projet loi confortant le respect des principes de la République, examiné la semaine dernière en commission et qui le sera la semaine prochaine en séance publique, on parle aussi, s'agissant des enseignements, de la laïcité et du fait religieux. On pourrait prendre d'autres exemples.
Le vivant, ce sont d'abord les humains : cette approche, plus cohérente, s'inscrit dans le sens des propos de M. le ministre. Ce n'est pas au détour d'un amendement, un vendredi matin, à quelques-uns, que nous allons traiter la question de notre relation complexe au vivant, aux humains, à ce que chacune et chacun peuvent être et à ce qui fait la vie sur terre.