Mes chers collègues, nous sommes ici dans un débat facile, contrairement à celui qu'ouvrait tout à l'heure l'amendement de notre collègue Diard. De même, le jour où nous voudrons revoir la rédaction de l'article 515-14 du code civil, nous aurons un débat très difficile, monsieur Brindeau, car des propositions très fortes seront alors sans doute mises sur la table concernant la conception que nous avons de l'animal. Mais ici, il n'y a pas besoin d'une étude d'impact : comme l'ont expliqué M. le ministre et M. le rapporteur, dans la mesure où le droit en vigueur – et je le regrette – , ne considère l'animal que comme un bien – un bien certes doué de sensibilité – , l'article 8 bis n'aura pas de conséquences. En revanche, il y a là un beau symbole, une belle rédaction. Il ne s'agit pas, monsieur Gosselin, d'hypertrophier la loi, mais de changer trois ou quatre mots : ce n'est pas dangereux, ce n'est pas un changement considérable.