Il peut paraître surprenant, à première vue, d'établir une distinction entre plusieurs types d'abandon. Car rappelons-le haut et fort, abandonner un animal, un animal qui a tissé des liens affectifs forts dans le foyer qui l'a un jour accueilli, un animal qui fait partie de la famille où il a suscité des joies et soulagé des peines, est en soi une maltraitance. Mais je souscris à ce nouvel article qui prévoit des circonstances aggravantes si les conditions de l'abandon mettent en péril la vie de l'animal. Déposer son animal dans un environnement hostile, l'entraver dans un endroit assez lointain pour que ses plaintes et ses sanglots n'atteignent pas la conscience de son maître, ajoute à l'abandon l'horreur d'une mort violente ou douloureuse et doit être puni à la hauteur de cette maltraitance.