Nous devons faire bifurquer notre façon de considérer les animaux car non, les animaux ne sont pas des choses, et nous devons envisager notre environnement de façon générale : nous dépendons aujourd'hui d'un écosystème fragile, que nous avons nous-même fragilisé. Il est plus que probable que la pandémie que nous subissons actuellement soit une des conséquences des actions de l'homme sur son environnement. La déforestation et le saccage des espaces naturels conduisent les hommes à côtoyer des animaux qu'ils ne devraient normalement pas côtoyer, et c'est de cette façon que des virus peuvent passer la barrière des espèces.
Les élevages intensifs sont aussi des lieux privilégiés de naissance, de propagation et de mutation de virus de plus en plus dangereux. L'ère du peuple, dans laquelle nous vivons, se caractérise par la dépendance accrue des hommes aux réseaux de la société, du fait de l'augmentation de la population humaine. Ces réseaux, ce sont ceux qui permettent la propagation rapide et massive des virus.
Il faut mettre un terme à cette folie. La pandémie de coronavirus n'est sans doute que la première de ce siècle et nous devons en finir avec ce qui constitue les conditions d'apparition de ces épidémies mortelles. Nous devons oeuvrer à l'harmonie entre les hommes et à l'harmonie entre les hommes et la nature.