Je crois que nous souhaitons tous et toutes faire évoluer la relation que notre société entretient avec les animaux, en la teintant de davantage de respect. Nous voulons le faire pour nous-mêmes, car nous sommes une espèce animale.
Je suis député depuis 2012. J'ai donc eu l'occasion de contribuer à certains progrès de la cause animale, notamment en 2015 lorsque nous avons inscrit dans la loi que les animaux sont des êtres doués de sensibilité, grâce à l'initiative de Laurence Abeille, au sein du groupe écologiste auquel j'appartenais à l'époque.
Permettez-moi de faire également référence à d'autres avancées législatives auxquelles j'ai participé, notamment la proposition de loi relative à l'interdiction des violences éducatives ordinaires, déposée par notre collègue Maud Petit, qui a abouti en 2019 – elle avait trait à notre relation aux enfants. La présente proposition de loi aurait pu être du même acabit : nous aurions pu interroger toute notre relation aux animaux. Malheureusement, ce n'est pas ce que nous avons fait : nous nous sommes contentés d'introduire des mesures ciblées visant certains animaux. Vous m'avez entendu parler de Maurice, le poisson rouge, de Paul le poulpe et d'autres animaux…