Notre groupe, par mon intermédiaire, votera en faveur de la motion de rejet préalable.
Comme l'a indiqué François Ruffin, il faut discuter la tentation autoritaire, la solitude du pouvoir – d'autant plus qu'avec le recul donné par le temps, elle se révèle d'une efficacité douteuse.
Au-delà de la conjoncture, François Ruffin pose une question de fond : alors que depuis 2015, notre pays a vécu plus de la moitié du temps dans un régime d'état d'urgence, nos démocraties parlementaires sont-elles devenues inaptes à affronter les crises terroristes, sécuritaires, climatiques, sociales mais aussi épidémiques – puisque tout le monde nous dit que celle-ci n'est pas la dernière – qui vont se multiplier ?