Seule la suppression de l'article 1er est envisageable. Je le redis, l'état d'urgence sanitaire prolongé n'est pas la seule option. Combien de pays dans le monde ont voté et instauré un état d'urgence sanitaire pour affronter la situation ? Combien ont refusé de traiter les personnes malades ?
J'ai rappelé tout à l'heure que le Président avait désavoué le Conseil scientifique. Je le comprends : en 1912, l'exemple du Titanic a démontré que science et profit n'ont jamais fait bon ménage. La coordination Santé libre, composée de 30 000 médecins en France et d'autant de professionnels de santé, apporte aujourd'hui un éclairage sur les modalités thérapeutiques : nous pouvons reprendre une vie normale en France, tout en protégeant les Français. Depuis quand les médecins, confrontés à une épidémie, n'ont-ils pas le droit de soigner ? Expliquez-le-nous, une bonne fois pour toutes ! Menons ce débat qui n'a jamais eu lieu. J'observe avec désespoir que le rapporteur se moque, c'est dommage.