Nous prenons des mesures en fonction de ce que nous savons mais surtout de ce que nous ignorons encore. On parle actuellement des variants de Grande-Bretagne, d'Afrique du sud, du Brésil ou encore de Californie. Mais d'autres variants apparaîtront. On compterait actuellement un peu plus de cinquante mutations plus ou moins agressives du virus. Mais nous ne connaissons pas la dangerosité des variants à venir, leur contagiosité comme leur réaction au vaccin. Pour toutes ces raisons, il est hors de question de mettre fin à l'état d'urgence le 16 février. On nous reproche de prendre une mesure liberticide mais la décision contraire serait très dangereuse.