C'est vous dire notre attachement à ces notions, dû à leur filiation historique.
Plus récemment, j'ai lu le rapport d'information sur les services publics face à la radicalisation et j'ai discuté avec ses auteurs Éric Diard et Éric Poulliat. Selon eux, dans sa conception et sa rédaction actuelle, le statut de la fonction publique est plutôt protecteur face à la radicalisation. Quand il y a des trous dans le périmètre des services publics, c'est justement en cas de délégation, de transfert d'une responsabilité ou d'une compétence à des prestataires extérieurs.
Pour finir, je formulerai deux remarques.
La première s'adresse à la majorité parlementaire à laquelle je reproche son manque de cohérence, car enfin une loi ne chasse pas l'autre. Je me souviens fort bien des débats que nous avions eus ici même lors de l'examen du projet de loi de transformation de la fonction publique.