Ma question s'adresse à Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'État chargé du tourisme, des Français de l'étranger et de la francophonie.
En temps normal, les circonscriptions montagnardes verraient affluer des vacanciers, des familles, des touristes étrangers. En temps normal, les stations de montagne seraient remplies de skieurs et de saisonniers. En temps normal, elles auraient réalisé 70 % du chiffre d'affaires indispensable à leur équilibre économique. Mais nous ne sommes pas en temps normal, et le contexte sanitaire bouleverse l'équilibre de nos territoires. L'État y répond avec force par un soutien exceptionnel et adapté aux pertes subies par les acteurs de la montagne.
Saluons ces mesures qui leur permettent de tenir, pendant ces mois décisifs, face à la baisse de la fréquentation et à la limitation des activités. Mais n'oublions pas qu'en plus de ne pas gagner d'argent, les commerces de montagne en perdent : des centaines de pharmacies, de commerces alimentaires et de magasins d'équipement supportent des charges fixes particulièrement élevées en montagne. L'accompagnement de ces commerces dans les semaines à venir sera déterminant pour entamer la prochaine saison.
Le plan de relance de la montagne lancé par le Gouvernement ne fait que traduire sa volonté de préserver l'avenir de territoires au potentiel extraordinaire, et les parlementaires de la montagne se mobiliseront autour d'objectifs forts : transition écologique, compétitivité, tourisme des quatre saisons et protection des ressources. Monsieur le secrétaire d'État, quelles mesures pour redonner aux acteurs de la montagne du souffle aujourd'hui et de l'élan demain ?