Quant à la nécessité médicale, je ne suis pas d'accord avec votre interprétation, madame la ministre déléguée. Nous ne parlons pas de l'âge de 18 ans, mais du moment où l'enfant est capable d'exprimer son mal-être. En outre, cela concerne un nombre limité d'interventions, essentiellement des excisions. La place de cet article au sein du présent projet de loi me paraît donc tout à fait appropriée puisque, depuis deux jours, il est question de respect de la dignité humaine et de respect du corps des femmes.
En supprimant cet article, nous laisserions penser que si l'intervention relève d'un conseil de médecins décidant qu'une petite fille peut être excisée, eh bien, on peut le faire. Et demain, on dira peut-être que si un conseil de sages considère qu'on peut battre sa femme, battons-la !
Le 17/02/2021 à 07:40, Laïc1 a dit :
Vous croyez qu'un enfant qui exprime son mal-être face à la circoncision religieuse sera entendu ? La République, soit disant soucieuse des droits de l'homme et de l'enfant, sera sourde à ses craintes, et elle l'abandonnera à cette mutilation sexuelle sans lui apporter le moindre soutien, c'est honteux.
Et après c'est cette même République qui va se prétendre laïque et engagée contre le séparatisme...
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