Nous devons prendre conscience de la réalité actuelle. Comme je le dis souvent, ma génération était dirigée, voire obsédée par cette question : « Qu'allons-nous faire dans la vie ? » Les réponses résidaient dans le travail ou l'engagement civique. Aujourd'hui, la question se pose en ces termes : « Qu'allons-nous faire de notre vie ? », et certains choisissent d'en faire tout autre chose que ce que nous pouvions concevoir. Dans ma circonscription scolaire, qui regroupe quelque 35 000 habitants, j'ai fait le point avec l'inspectrice de l'éducation nationale : il doit y avoir soixante élèves instruits dans leur famille. Les choses se passent bien ; les contrôles suivent leur cours.