Avec l'Allier et la Nièvre, la Saône-et-Loire reste le maillon manquant des deux axes Centre-Europe Atlantique, l'un routier et l'autre ferroviaire.
La route Centre Europe Atlantique – RCEA – , branche nord et sud, doit être achevée en gabarit deux fois deux voies en 2023. En 2017, l'État s'est engagé à débourser plus de 200 millions d'euros supplémentaires pour financer ce projet, tandis que les collectivités territoriales augmentaient de 90 millions d'euros leur contribution.
Depuis des années, cet axe est souvent qualifié par les médias de « route de la mort », compte tenu de la circulation très dense et de sa grande dangerosité : le nombre d'accidents mortels ou à dégâts corporels y est, hélas, très élevé. Il ne peut être question d'allonger les délais de réalisation. Si l'actualisation du chantier nécessitait un engagement supplémentaire, quel effort l'État serait-il prêt à consentir pour tenir les échéances ?
Quant à l'axe ferroviaire que constitue la voie ferrée Centre Europe Atlantique – la VFCEA – entre Chagny et Nevers, elle doit être modernisée et mise aux gabarits pour le trafic de fret et de voyageurs. Pouvez-vous préciser où en sont les études et les financements, et quelles sont les échéances ?