… – ou presque – au sein du conseil d'administration de l'AFD.
Nous avons ainsi besoin de transparence sur la répartition entre l'aide bilatérale et l'aide multilatérale, sachant que les politiques de développement solidaire sont des politiques d'influence pour la France, qu'elles sont attendues par des pays amis, notamment en Afrique, et que nous n'avons par définition aucun moyen de contrôle ni pouvoir d'évaluation sur l'aide multilatérale. Le Président de la République avait affirmé vouloir allouer deux tiers de l'augmentation de l'APD à l'aide bilatérale et nous sommes déçus de ne pas retrouver cette orientation dans le texte.
Il faut aussi, et la transparence y pourvoira, réformer les équilibres entre les dons et les prêts, les premiers allant prioritairement aux pays les plus pauvres et les seconds vers les pays en capacité de les rembourser : les quatre pays les plus aidés par la France au titre de l'APD sont actuellement l'Inde, la Turquie, la Colombie et le Maroc.