Vous le savez, la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les femmes et les hommes s'engage depuis sa création à porter la voix de toutes les femmes en France, comme à l'étranger, et à ériger le principe d'égalité entre les femmes et les hommes comme une priorité de l'action publique. Je suis très heureux de m'exprimer aujourd'hui en son nom sur ce projet de loi.
Celui-ci nous donne en effet l'occasion de traiter d'un sujet ô combien important, celui de la diplomatie et de la politique étrangère féministe de la France. C'est un thème sur lequel notre délégation s'est engagée de longue date, parce qu'il constitue un facteur avéré de pérennité du développement humain, de stabilité et d'innovation sociale. Ainsi, ce sujet, loin d'être anecdotique, touche tous les domaines d'intervention de la politique du développement solidaire.
Je souhaiterais ajouter que l'aide publique au développement s'engage également pour les droits humains, dans la lutte contre l'esclavage moderne et la traite des êtres humains ou encore pour l'autonomisation des femmes et des filles. De manière transversale et spécifique, l'aide publique au développement constitue donc l'instrument privilégié de mise en oeuvre de la diplomatie féministe.