En commission, nous étions tous satisfaits, globalement, par la rédaction de cet article proposée par le rapporteur, et nous nous sommes efforcés de ne pas trop l'amender, par respect pour un texte qui est le fruit de l'écoute de l'ensemble des sensibilités.
Néanmoins, notre préoccupation centrale, à gauche de l'hémicycle – mais elle est partagée plus largement – , est celle de la cohérence. Or ce mot n'est pas présent dans le texte.
Il faudrait donc réaffirmer dès les premières lignes que la France entend mener son engagement dans l'aide publique au développement en cohérence avec les autres politiques publiques. En effet, si je ne reviens pas sur les arguments développés par Mme Dumont, l'obligation de cohérence n'a pas de caractère normatif actuellement : l'effort de sincérité serait mieux exprimé dans un texte de loi.